21 septembre 2018 - Transfert à
Roissy Charles de Gaulle & vol Paris/New York
Après un dépôt rapide de notre
véhicule chez un prestataire spécialisé proche de l'aéroport, une navette
nous dépose 5 minutes plus tard à Nantes Atlantique.
Un bref passage au comptoir de
l'agence de voyages puis à celui de l'enregistrement des bagages et nous voici
prêts pour démarrer notre nouvelle aventure américaine... Toutefois
quelques évènements non prévus au programme vont quelque peu retarder
notre arrivée à New York ...
A peine assis en salle
d'embarquement, nous sommes informés du retard de l'arrivée de l'Airbus
A318 qui doit assurer notre transfert sur Paris. En fait ce dernier,
décolle tout juste de Roissy. Néanmoins, une petite heure plus tard,
celui-ci se pose à Nantes. Après un nettoyage de l'appareil et la
préparation technique nécessaire à un nouveau décollage, nous sommes
invités à prendre place à bord, à notre tour. Ce n'est finalement qu'avec
un retard de 45 minutes sur l'horaire prévu que nous débarquons dans le
terminal 2F de Roissy Charles de Gaulle. Nos bagages ayant été directement
enregistrés jusqu'à New York, nous n'aurons pas à les gérer au cours de
cette correspondance et c'est une contrainte significative qui nous est
ainsi épargnée.
Second bémol dans cette journée de
voyage aérien, l'Airbus A380 qui doit nous acheminer à New York est lui
aussi retardé. Décollage prévu à 18h35 au lieu de 16h50 initialement
annoncé.
Qu'à cela ne tienne, nous aurons un
peu plus de temps pour déjeuner pensons-nous de concert... Nous pourrons
en effet prendre tout notre temps puisqu'au moment d'embarquer vers 18h
une annonce micro nous indique que notre avion a un problème d'ordre
hydraulique et que des techniciens s'affairent pour remédier à l'incident.
De pseudo informations à des propos fuyants du personnel interrogé, nous
finissons par apprendre vers 19h que l'A380 ne décollera pas ce soir. Nous
avions bien compris cet état de fait dès 18h30 lorsque nous avions remarqué
que le personnel de piste vidait les soutes de l'avion...
La solution envisagée par Air France
: l'acheminement d'un autre avion et la "réquisition" d'un équipage et
d'une équipe navigante. Petit "hic" toutefois, l'avion "dégotté" - un
Boeing 777-200 - ne pourra pas embarquer tous les passagers de l'A380. 128
volontaires devront accepter, moyennant une contrepartie financière, de différer leur départ au lendemain. Faute de candidats c'est la
Compagnie Air France qui décidera qui part et qui ne part pas...
Nous avons aussitôt informé l'agence
de voyage de ces événements en cascade et, après de multiples
interventions, nous sommes finalement assurés que les 39 personnes de
notre groupe seront bien inscrites sur le vol. Nous aurons même droit à un
coupon restaurant d'une valeur de 15€ pour nous faire patienter jusqu'à...
23h30 nouvel horaire de décollage annoncé. Vers 21heures, un agent de la
Compagnie Air France nous demande de nous rendre à la porte L30 pour un
nouvel enregistrement. Pourquoi pas, puisque l'A380 occupe désormais la
porte L48... nous avons toutefois un périple de plusieurs centaines de
mètres à réaliser dans les couloirs "grouillants de passagers" de l'aérogare pour
atteindre la fameuse porte L30 qui doit se libérer immédiatement puisque
le précédent embarquement sur celle-ci (un vol pour Séoul) est en fin de
traitement... mais non, nouveau "couac", une panne informatique empêche la compagnie
coréenne de procéder à l'enregistrement des ses derniers passagers... Ce
n'est finalement qu'une bonne demi-heure plus tard que nous allons
être "invités" à nous diriger vers la porte L46, voisine de celle de
laquelle où nous trouvions 1 heure plus tôt !
Dans la cohue la plus complète, et
après avoir de nouveau arpenté sur 700 à 800 mètres les couloirs du
terminal, nous
finissons par obtenir nos nouvelles cartes d'embarquement, avant d'être
(enfin) invités à prendre place dans le Boeing qui s'est fait tant désirer
! Il est 23h45 environ quand tous les passagers sont installés... mais à
minuit et demie, alors que le Commandant de bord par deux fois déjà nous a
annoncé notre départ imminent, l'avion est toujours figé sur le tarmac...
nous apprenons, dans une rigolade générale de tous les occupants de
l'appareil, que l'engin qui pousse l'avion pour le sortir de son parking
(ces derniers n'ont pas de marche arrière) est en panne !!! A cette heure
tardive, il n'y a presque plus de personnel de piste à Roissy... Une
solution va finalement être mise en place et nous finirons par décoller
vers 1 heure du matin, heure à laquelle nous aurions dû nous poser à New
York !
Un vol sans histoire, un Commandant
de bord qui a maintes fois présenté les excuses de sa compagnie, un
personnel de bord souriant et disponible, du champagne, un repas et un
digestif ont fini par nous faire "digérer" cette succession d'incidents
qui finalement nourriront sans doute et de manière amusée nos futurs récits de voyages
et ceux de nos compagnons de route...
Nous posons finalement le pied sur
le sol américain vers 3 heures du matin (heure américaine). Après un
(rapide)
passage à l'immigration et la récupération de nos bagages, nous faisons
(enfin) la connaissance de Joëlle (notre accompagnatrice marseillaise
d'origine italienne) et de Graci (notre
chauffeur porto ricain) qui vont nous guider pendant ces deux prochaines semaines.
Allez... encore une petite dernière
anecdote pour cette première journée : Joëlle nous annonce que notre hôtel est à 45 minutes de l'aéroport,
ce n'est donc que vers 5 heures que nous arriverons à nous mettre dans les
draps. Une dernière information nous est communiquée : le chauffeur doit
respecter ses 8 heures de coupure, nous ne partirons donc pour Boston que
dans l'après-midi ce qui aura pour effet de largement écourter le
programme de nos premières balades... nous pourrons toutefois garder nos
chambres jusqu'à midi, mais... le petit-déjeuner ne sera servi que jusqu'à
9 heures ! Allez ce sont les Vacances, positivons !!!